Envie d’en savoir plus sur les habitants du Champ Libre ? Voici le portrait de nos voisins
Damien, Lucie, Tilio et Méloé
Zero Waste
A l’origine nantais, nous avons rejoint le projet en février 2018 pour ensuite emménager à Clisson.
Vrai coup de cœur pour cette belle ville à échelle humaine, et aussi pour ce groupe chaleureux et plein d’énergie en qui nous retrouvons nos aspirations.
Adeptes du vélo – tram train, nous travaillons tous les deux au sud de Nantes : Damien est infirmier tandis que Lucie est gérante d’une épicerie vrac. À Clisson, nous allons d’un coin à l’autre en promenant Tilio et Méloé en vélo cargo.
Notre quotidien est bien rempli, mais nous adorons nous arrêter pour discuter le temps d’un repas, d’un apéro ou d’un café…

Monique
La cuisinière
Professionnellement, j’ai passé quelques décennies en sce RH. Depuis 2016, en grandes vacances ! Faire des activités, aider les autres, prendre le temps, m’émerveiller encore et toujours font partie de mon quotidien
J’ai intégré en 2015 ce beau projet d’habitat écologique et intergénérationnel dans un cadre privilégié mais pas que ! C’est avant tout une belle aventure humaine que je suis impatiente d’expérimenter. Ce nouveau mode de vie et d’avenir, c’est un pas autour de valeurs communes : la bienveillance, la joie, l’entraide, le partage … C’’est un laboratoire du vivre ensemble !

Valentin, Gwladys et Romane
Entre le bien-être et le web, tout un monde
Nous avons rejoint le groupe dans ses premières années, pour vivre une relation différente avec notre voisinage et notre logement. On s’est rencontré en 2009 et on ne s’est plus lâché depuis. On a voyagé autour du monde pendant 8 mois, on aime se balader avec notre camion à travers l’Europe et trouver des petits moments simples à côté de chez nous.
Nous travaillons tous les deux en tant qu’indépendants et nous passons beaucoup de temps chez nous, c’est donc indispensable de penser un habitat intelligent, social et écologique, pour nous mais aussi pour notre fille ! Voyageurs, flexibles et ouverts d’esprit, nous n’attendons qu’une chose : avancer sur ce projet !

Françoise
Fanfouette l'happycultrice
Dès ma naissance, j’ai joué collectif. Comme nous étions 2, nous avons partagé le lit, la baignoire, l’assiette… Le collectif fait ainsi partie de mes gênes :-).
Mon frère jumeau s’est orienté vers l’agriculture pas très bio même s’il s’y convertit tout doucement et moi d’emblée, l’humain et la nature m’ont passionnée. La nature en l’admirant lorsque je randonne mais aussi en découvrant tous ses mystères lorsque je jardine ou je m’occupe de mes ruches et regarde les abeilles butiner.
L’humain est aussi mon quotidien, travaillant auprès des personnes très vulnérables. Mais aussi, j’ai pu vivre des expériences de vie collective en Centrafrique où le « nous » a une place importante.
Une expérience en maison partagée me renforce dans cette idée que l’habitat participatif est une forme de solidarité de proximité à promouvoir ; c’est tout naturellement que je suis donc membre de ce projet à Clisson qui allie solidarité, partage et nature…

Maud et François
Les coopérateurs
Trentenaires engagés dans des projets collectifs dans nos métiers (agence d’architecture à tendance coopérative pour Maud, coopérative d’alimentation bio et locale pour François), c’est de manière assez naturelle que nous souhaitions rejoindre un projet d’habitat partagé.
A Clisson, nous avons retrouvé une collégialité conviviale et intergénérationnelle, et l’ambition forte d’un projet écologique et social qui correspond à nos valeurs.

Matthieu, Mathilde et Léana
Les cyclistes
Notre petite famille est composée de Léana, Mathilde et Matthieu. Nous avons rejoint le groupe de Clisson en avril 2016. L’habitat participatif est pour nous un réel projet de vie, en adéquation avec nos valeurs de partage, de solidarité, d’écologie et qui tend vers le bien vivre ensemble.
Nous adorons voyager à vélo (Irlande, Loire à vélo, Pays-Bas…) et avons hâte de le faire à 3 avec Léana. Nantais depuis de nombreuses années, nous sommes très pressés de rejoindre nos futurs voisins dans le vignoble !

Georgette
La doyenne
J’ai été nourri par le collectif, depuis que j’ai ouvert les yeux sur ce « drôle » de monde, c’est mon terreau.
Amoureuse je tombai, 2 petiots nous choisirent comme parents, bingo, choix du Roi sur 2 puis, 3 générations.
J’ai jonglé avec les chiffres, avant de choisir l’humain, Assistante Sociale je devins.
L’amour s’envola. Le temps passa et depuis des années, je peux buller, buller…
Mon moteur est l’utopie réaliste « sois le changement que tu veux dans le monde » « la beauté est dans l’œil de celui qui regarde » « ils l’ont fait, ils ne savaient pas que c’était impossible »
Longtemps, j’ai cherché, cherché où me poser pour être en harmonie avec mon besoin de tranquillité et de partage, de collectif, de vivre ensemble, de belle nature verte et bleue, d’esprit villageois, d’amitiés locales, de culture, de beauté, de la fraîcheur de l’enfance, d’actions collectives via le monde associatif…
Enfin, le temps est venu, mon espérance s’incarne dans ce beau projet d’habitat participatif : les « villageois » sont magnifiques, le lieu magique . Y a plus qu’à…
Merci la vie.
Georgette, graine de 1948, future habitante

Solène & Thibaut
Les petits nouveaux
Nous aimons découvrir des coins de nature préservée, observer les plantes qui nous entourent, en particulier lors de randonnée en montagne. Soucieux de faire notre petite part pour préserver nos ressources, nous avons commencé à nous déplacer à vélo, prendre soin de notre alimentation. Puis nous nous sommes mis à imaginer un mode de vie alternatif…
Habiter ensemble, partager des moments précieux, s’entraider : voilà ce qui nous a motivé à rejoindre début 2021 cette aventure humaine !
Aujourd’hui, on rattrape les wagons de ce que le groupe a déjà inventé pour vivre dans ce lieu magique. Que d’animations en perspective autour des espaces collectifs et du jardin !

Thierry
Le cauchois
Souvent en proie au doute; régulièrement partagé entre mon gout de l’indépendance et mon sens du collectif. Peut-être mes origines normandes…? D’ailleurs, même si je rêve d’une société plus équitable dans un environnement préservé, j’ai pourtant du mal à prêter mes billes, je fais encore caca dans l’eau potable et mon humeur pessimiste prend parfois le pas sur mon optimisme volontaire.
Mais quand Françoise Clénet a eu l’idée d’un Habitat Participatif, je n’ai pourtant pas hésité. D’abord parce que je ne peux rien lui refuser. Ensuite parce qu’avec un tel projet j’étais certain de concrétiser une action locale, collective, pleines d’incertitudes et de découvertes potentielles. Peut-être ma part d’ADN viking …?

Françoise
L'initiatrice
Une défaite aux élections municipales de 2014, une grande maison qui se vide parce que les enfants grandissent, une quête de sens, toutes les conditions étaient réunies pour qu’éclose dans mon cerveau désœuvré l’idée d’habiter différemment. Cerise sur le gâteau, Thierry, mon compagnon depuis 35 ans, n’a pas hésité une seconde à adhérer totalement au concept. Merci à lui 🙂
Densifier l’habitat, limiter notre empreinte écologique, développer le lien intergénérationnel, faire vivre la solidarité, décider collectivement sont autant d’aspects qui me tiennent à cœur depuis longtemps et qui constituent les fondations de ce projet. Vivre ensemble, chacun chez soi, un rêve qui promet de devenir bientôt une réalité !

Marlène, Solène, Léonce et Juliette
Les sudistes
Nous sommes Marlène et Solène, mamans de Léonce et Juliette âgés de 3 ans.
Engagées dans le projet depuis 2018, nous avons emménagé à Clisson l’année précédente afin d’offrir un cadre de vie à nos enfants qui corresponde à nos valeurs. C’est en ce point que le projet d’habitat participatif nous a séduites, afin de participer à construire un monde plus solidaire, social et plus respectueux de l’environnement. D’un point de vue professionnel, Solène est salariée d’une association d’aide à la personne et Marlène s’occupe des enfants. Nous aimons jardiner, les ballades dans la nature, les sorties culturelles… que nous partageons désormais avec nos enfants.

Les Sœurs de Sainte Marie
La communauté
Odile est déjà là depuis 7 ans : «J’aime Clisson, son marché, sa vitalité touristique, sa beauté, l’habitat de la communauté sur le bord de la Sèvre. J’aime aussi la foi profonde des personnes chrétiennes et la jeunesse de son Eglise : c’est une aide dans mon choix de vie»
Andrée retrouve sa région natale après avoir pérégriné dans plusieurs endroits de la France. Sur sa route elle a travaillé auprès des familles, et croisé des malades, des gens du voyage, des personnes en difficulté. «C’est un beau projet qui va se vivre à l’Espinose»
Marie-Louise est marquée par son travail professionnel comme aide- soignante et par sa vie missionnaire au Burkina, au Bénin et au Tchad. « S’ouvrir à d’autres cultures et prendre soin de la planète : il s’agit de le vivre au quotidien ! »
Marie-Madeleine, c’est une nouvelle étape ! « La Vendée, l’Eure, La Dordogne, mais aussi, l’enseignement, le travail en pastoral, la vie associative comme bénévole spécialement au Secours Catholique, la vie ordinaire en communauté, autant de lieux et de visages sur mon chemin.»
Avec les autres sœurs de la Congrégation, nous nous sommes interrogées suite à l’appel du pape François qui nous invitait à « sauvegarder notre maison commune ». Participer à ce projet m’offre l’occasion d’apporter ma petite pierre pour la construction d’un monde plus humain, plus fraternel. »

Sœurs de Sainte Marie de Torfou
La congrégation
En 1821, l’abbé Charles Foyer, curé de Torfou, fonde la Congrégation pour « soigner les pauvres malades, élever chrétiennement les jeunes filles, et plus généralement s’adonner aux œuvres de charité et de miséricorde. » Des réponses à la misère engendrée par la Révolution française.
L’intuition initiale de l’abbé Charles Foyer a traversé les frontières et a pris corps au Burkina Faso, au Bénin et au Tchad et, depuis 1968, des femmes africaines sont devenues Sœurs de Sainte-Marie. Désormais, Sœurs françaises et africaines œuvrent auprès des populations dans les domaines :
- de l’éducation, de la formation professionnelle et sociale,
- de la santé,
- de la catéchèse et accompagnement des mouvements d’Église et humanitaires.
« Les communautés, généralement constituées de trois à cinq sœurs, vivent proches des gens par le travail, l’habitat, la simplicité de vie et de relations » (Livre de Vie). « Issues d’un peuple et pour un peuple, les Sœurs de Sainte-Marie sont appelées à vivre tout simplement de l’Évangile et pour l’Évangile, au rythme de l’Église, pour que l’amour de Dieu soit révélé à tout homme »
Depuis 1999, des chrétiens se sont associés à la Congrégation pour, avec les sœurs, vivre l’Évangile dans le sillage de l’abbé Foyer et vivre de la « charité de Jésus-Christ dans sa vie agissante » dans un monde en mutation.
Au Chapitre Général de Congrégation, en 2017, les sœurs ont écrit à propos de l’écologie intégrale : « L’appel du Pape réveille en nous le souci de sauvegarder « notre maison commune » (cf. Laudato Si). Travailler avec les acteurs locaux, chercher des moyens pour entrer dans l’économie circulaire. Quelle maison commune laisserons-nous aux générations futures ? »
En s’engageant dans le projet du groupe Le Champ Libre, la Congrégation s’investit pour œuvrer dans un habitat durable et écologique. Cette expérience innovante concrétise une autre manière de vivre nos engagements aujourd’hui, nous appuyant sur les notions de solidarité, d’entraide, de mixité sociale et intergénérationnelle, de façon à limiter l’emprise au sol et de respecter le site de l’Espinose.
